Sciliane - Seul en fête

Je suis là assis dans la neige
Je suis las devant le cortège
De ces hommes et femmes enlacés
En ce jour tout est pardonné

De mensonges en hypocrisie
C'est ainsi que va votre vie
Je regarde assis dans la neige
Le coeur lourd d'humeur sacrilège

J'observe assis dans la neige
Jouer ces humains sortilèges
Entrent alors les clowns sur la piste
Tour à tour heureux, joyeux, tristes

Ils cachent derrière leur maquillage
D'amères rancunes, fiers Ombrages
Je souris assis dans la neige
Des sentiments je vois l'arpège

Je suis un elfe, paria, vaurien
Qui cru un jour au coeur humain
A force de vivre dans l'ombre
J'ai vu vos âmes les décombres
Une image de vie politique
Servitude d'un genre atypique
Tout va bien, pourtant tout va mal
Ne pas le dire faire son mâle
Diable, sauvons les apparences
Quitte à lui vendre l'innocence
La joie et les éclats de rire
Contre un destrier un empire...

Mais amer c'est moi qui le suis
Car je suis seul en cette nuit.
Je suis là assis dans la neige
Mais bon dieu, dis moi, Elune, qu'ai-je ?

clap ! clap ! clap !

magnifique...

C’est beau mais quelle mélancolie…. Elfe quoi !!!


Tellement lourde ton âme
Evanouis les charmes
Tant de visages pressés
Autant de murs dressés

Juste broyer du noir
Ou dormir comme un loir
Au fond d’une tanière
A chacun sa manière

Pour oublier ses peurs
Pour vaincre ses douleurs
Ignorer ses chagrins
Nier les lendemains

Et jalouser ses ombres
Disparaitre et se fondre
Pire envier ses folies
Désormais toutes enfuies

Quels conseils donner
Pourrais-tu écouter
Pardonner les erreurs
Laisser parler ton cœur

Chasse ce désarroi
Qui te laisse pantois
Fuis toutes idées noires
Et mets-toi donc à boire

Alors tout doucement
Viendra le jour, l’instant
Ou pour ton plus grand bien
Quelqu’un prendra ta main…


Serpolet

- Encore un bien beau poème merci -

Quelle âme voudrait de cette main,
Prolongeant un bras assassin,
Qui tant de fois plongea sa lame,
Pour prendre d'une vie la flamme,

Qui osera lever les yeux,
Regarder ce visage hideux,
Oublier mes forfaits passés,
Et lire en ce coeur embrasé

Même si un jour une femme,
S'arrête un instant et me charme,
Comment pourrais-je avoir confiance
N'ayant vécu que de défiance...

Une fois s'est ouvert ce coeur,
Devant une dame, une soeur,
Et quel ne fut pas mon tourment,
De la voir, elle et... son amant...

Mais déjà m'appellent les ombres,
Pour qu'en leur sein mes pensées sombrent,
Là, je guetterai une proie...
Qui pour les autres… paiera...

Nous ne sommes que des instruments
Jouets dans la main d’un Puissant
Si La Lumière aime me voir soigner
L’or récompense tes victimes avouées
Doit-on pour autant désespérer
Et croire nos libertés aliénées ?

Ton esprit reste libre de regretter
Et de mille remords te torturer
Pour ces centaines de meurtres perpétrés
Peux-tu croire que nul regret
Ne pointe jamais son vilain aspect
Quand aux incroyants je rends leur sante ?

Ainsi va la vie et nos destinés
Toujours dans le doute, jamais rassurés
Et si la confiance ne vit qu’une seule fois
Il reste si bon d’en être la proie
Oublie tes humeurs, idées de revanche,
Pries pour que jamais volonté ne flanche
Reste fort, furtif, fidèle à toi-même
Cela suffira pour que quelqu’un t’aime

NS

Le plus humblement...


"Filez secondes, minutes
N'espérez aucune écoute,
Au passé déjà vous appartenez
Qu'incertain on ne peut voler.

Videz vos angoisses, vos doutes
N'attendez aucune écoute,
Laissez passer séant
Moults aspects peu charmants.

Car enfin il n'est aucun doute
Qui soit permis à l'écoute,
Quand on croit être parvenu
A une aurore déjà déchue.

Ainsi se lève l'aube absoute
Qui jamais ne nous écoute,
On avance vers le lendemain
Avançant sur une route, incertain.

Ami soit fier, et n'écourte
Pas le temps qui s'écourte,
Rejoins-moi dans la joie
Car l'amitié subsitera

Entre toute
Les écoutes
Les secondes
Les minutes..."

Merci mes amis pour votre soutien...
La route est longue mais une telle route pavée d'une si belle amitié ne peut que me rendre impatient de tenter le voyage...

-HRP- Ce que j'aime ces échanges.. Merci à vous deux !
Et pourquoi humblement Yel ! Tu es un merveilleux conteur et nous aimons à t'écouter

Il a raison le guerrier.... au milieu du fracas des armes quelques mots de poésie c'est hum.... comme le miel sur ma tartine du matin ...
NS